27 septembre 2008
peripherie alcoolisée.
Flasque journée.
Seule,
petite orpheline,
on te laisse la,
et toi tu n'as le choix
que de dépérir dans ces bois,
tu as sans doute abusé,
attisé
trop longtemps
le feu hardent de l'etre humain.
Tu as finis par le saouler.
Il t'as sucer, siffler
jusqu' a la derniere lampée;
Et maintenant, il est partis,
Il est partis te laissant tomber
l'homme est un batiment sinistrés,
sinistrés par les liqueurs,
les liqueurs du coeur,
tu pensais etre l'ame soeur
et maintenant toi ca t'écoeur
Aujourd'hui tu habites ce cimetiere
englouti par la soif de l'homme,
tu va disparaitre, tu le sais,
mais tournes la tete,
et tu verras que tu n'es pas seule,
tourne ta capsule,
ta pauvre capsule,
et tu verras qu'on trempe tous dans la meme boue
une boue humide
alors petite flasque tu vois
on est tous paumés au beau milieu d' une flaque...
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